03 mai 2011

Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Communauté de l'Anneau, de J.R.R. Tolkien

Quoi ?  Encore une chronique sur ce livre archi-connu ?  Eh oui mais que voulez-vous : ce blog est un compte-rendu de mes lectures, et celle-là reste très spéciale à mes yeux...


Résumé :

La Terre du Milieu est en péril : Sauron, défait il y a plusieurs milliers d'années par les forces combinées des peuples libres, renaît de ses cendres et rebâtit une armée. Le petit peuple des Hobbits vit pourtant paisiblement dans sa jolie Comté.  Bilbon y veillit tranquillement en compagnie de son neveu Frodon, dans le souvenir de ses aventures passées dont il a ramené un étrange anneau qui rend invisible.  D'ailleurs, à l'issue de la magnifique fête qu'il organise pour ses 111 ans, il disparaît définitivement et, à l'insistance de son grand ami le sorcier Gandalf, laisse l'anneau à la garde de Frodon. Mais Gandalf s'inquiète : cet anneau mystérieux pourrait-il être celui forgé par Sauron, celui qui peut faire basculer le destin de la Terre du Milieu ?


Mon avis : 

Non, je ne découvre pas Le Seigneur des Anneaux maintenant : la première fois que j'ai eu ce livre entre les mains, j'avais douze ou treize ans, il m'avait été prêté par un ami fan de Tolkien.  A l'époque, l'édition que j'avais reçue faisait six volumes pour toute la saga.  Je suis arrivée péniblement jusqu'à la fin du cinquième volume avant d'abandonner ma lecture : je n'arrivais pas à comprendre toute cette histoire d'anneau et de mal, je ne voyais pas le lien entre Sauron et la quête.  C'est un peu bizarre mais je crois que je manquais juste de maturité pour lire une grande épopée comme celle-là.

Ensuite, je ne sais plus quand j'ai retenté l'aventure, je pense que c'était peu de temps avant que les films ne sortent.  Et là, j'ai accroché.  Les films ont achevé de me séduire, et je pense avoir encore relu une ou deux fois toute l'épopée au fil des ans.  A chaque fois je la redécouvrais comme si c'était la première fois.

Alors pourquoi le relire encore ?  Tout simplement parce que cette fois-ci, je voulais tenter l'aventure en anglais.  Je n'étais pas rassurée au début : mon niveau dans cette langue n'est pas mauvais mais il s'agit là d'une histoire complexe écrite dans une langue assez formelle, j'avais peur de m'y perdre.  J'ai pris longtemps à rassembler le courage, et je me suis attaquée aux premières pages en anticipant une lecture assez ardue, une intrigue intéressante mais sous des descriptions et des discours pompeux que je m'attendais à avoir du mal à suivre.

Eh bien j'avais tout à fait tort. Je suis à nouveau étonnée de retrouver ce vieil ami qu'est le Seigneur des Anneaux et époustouflée d'avoir été aussi vite entraînée dans l'histoire.  Comme d'habitude je l'ai redécouvert quasiment à neuf (j'ai une mémoire de poisson rouge en ce qui concerne les détails de l'aventure), et avant même de m'en rendre compte, je n'arrivais plus à arrêter de tourner les pages.  Happée, c'est le mot. Une lecture ardue ?  Des descriptions longues et des discours pompeux ?  Rien de tel !  Bien sûr que les discours n'ont pas le naturel des lectures contemporaines, mais ennuyeux, ça non !  Et puis il n'y a pas un seul temps mort dans toute cette aventure, le rythme est admirable. Quant à la langue, elle ne m'a posé aucun problème.

Ce livre est décidément indémodable, un pilier de bibliothèque, un classique qui s'arrange pour ne pas être rébarbatif. Je suis vraiment heureuse de l'avoir acheté en anglais parce que je suis persuadée que je continuerai à y revenir régulièrement au fil des ans.  Pour ne rien gâcher, la nouvelle édition paperback d'HarperCollins est superbe, sobre et agréable à lire ; je vous la conseille si vous souhaitez acquérir ce livre à petit prix tout en embellissant votre bibliothèque !


Mon enregistrement d'un passage :


Pour en savoir plus :
- la fiche Bibliomania du livre, avec d'innombrables chroniques par d'autres membres de Livraddict.

Et avec un an de retard, je commence enfin le Challenge Middle Earth !

6 commentaires:

  1. Je l'ai lu dans ma petite jeunesse, 13-14 ans je dirais, et contrairement à toi j'ai eu du mal au début pour finalement adorer les 3 derniers tomes (j'avais l'édition en 6 volumes aussi). Je n'ai jamais eu l'occasion de le relire par contre... eh bien, une chose de plus à faire pour plus tard !

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  2. Rien a rajouter votre honneur, le plaidoyer est parfait comme cela et je me retrouve parfaitement dans ton approche ;o)

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  3. Comme tu le dis, un pilier de bibliothèque
    Mais la VO n'était pas trop inacessible?

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  4. @shanaa : eh bien pas en ce qui me concerne. Evidemment ca dépend de ton niveau d'anglais mais je m'attendais à rencontrer beaucoup de mots médiévaux et de tournures de phrases difficiles, et ce n'est pas le cas. En fait, le côté très "classique" de la narration rend les choses plus faciles au contraire.

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  5. Ben niveau très correct même si je suis pas bilingue, mais je suis pas habitué à lire en anglais.

    Il faudrait que je tente !

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  6. J'ai bien l'impression que la version française est plus alambiquée que l'originale, sur certains plans...

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